Les premiers travaux du Conseil stratégique des technologies de l'information porteront sur l'aménagement du territoire et les moyens de réduire le ''fossé numérique''

Lionel Jospin a installé hier 11 avril le Conseil stratégique des technologies de l'information (CSTI), un organe consultatif de 23 membres destiné à éclairer les choix du gouvernement en matière d'innovation, de recherche et de développement dans ce secteur d'avenir. Placé auprès du Premier ministre, le CSTI, dont la composition a été publiée mercredi au Journal officiel, regroupe des chercheurs, dirigeants de " start-up " et des industriels comme Bruno Bonnell (Infogrames), Thierry Breton (Thomson Multimédia), Arnaud Lagardère (Lagardère), Pasquale Pistorio (ST Microelectronics), Serge Tchuruk (Alcatel) ou Martin Vial (La Poste). " L'objectif du CSTI est de voir comment placer notre pays au meilleur niveau mondial pour les technologies de l'information ", a expliqué Didier Lombard, secrétaire général du conseil, à l'issue de la première réunion. Les premiers travaux pratiques du nouveau conseil, qui se réunira trois fois par an, porteront sur l'aménagement du territoire et les moyens de réduire le ''fossé numérique'', c'est-à-dire les inégalités d'accès à Internet. Le conseil a également lancé une consultation sur son site Internet (csti.gouv.fr) portant sur le cahier des charges des futures " écoles de l'Internet ", lancées par le Comité interministériel pour la société de l'information (CISI) du 10 juillet 2000. Cette consultation se terminera le 15 juin. Par ailleurs, le CSTI va constituer rapidement des groupes de travail sur ses quatre grands sujets de réflexion : les infrastructures et les réseaux, les applications et services, les besoins en spécialistes, la recherche et le développement, a précisé Didier Lombard. Ces groupes de travail seront chargés de faire des propositions au gouvernement.

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